Il était une histoire
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Le Petit Poisson et le Pêcheur
L'histoire
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Pourvu que Dieu lui prête vie.
Mais le lâcher en attendant,
Je tiens pour moi que c'est folie ;
Car de le rattraper il n'est pas trop certain.
Un Carpeau qui n'était encore que fretin
Fut pris par un Pêcheur au bord d'une rivière.
Tout fait nombre, dit l'homme en voyant son butin ;
Voilà commencement de chère et de festin :
Mettons-le en notre gibecière.
Le pauvre Carpillon lui dit en sa manière :
Que ferez-vous de moi ? je ne saurais fournir
Au plus qu'une demi-bouchée ;
Laissez-moi Carpe devenir :
Je serai par vous repêchée.
Quelque gros Partisan m'achètera bien cher,
Au lieu qu'il vous en faut chercher
Peut-être encor cent de ma taille
Pour faire un plat. Quel plat ? croyez-moi ; rien qui vaille.
— Rien qui vaille ? Eh bien soit, repartit le Pêcheur ;
Poisson, mon bel ami, qui faites le Prêcheur,
Vous irez dans la poêle ; et vous avez beau dire,
Dès ce soir on vous fera frire.
Un tien vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l'auras :
L'un est sûr, l'autre ne l'est pas.
Jean de La Fontaine, Les fables de La Fontaine, ill. Thomas Tessier
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La pêche
La pêche
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La majorité des poissons pêchés le sont en mer au moyen de filets qui peuvent avoir des dimensions impressionnantes.
Ce sont les sardines, les harengs et les anchois qui constituent l'ensemble le plus important des poissons pêchés. Mais c'est aussi en mer qu'on trouve des crustacés (crabes, homards, langoustes, crevettes) et des mollusques (calmars, coquilles Saint Jacques, oursins, bigorneaux, coques, etc.). Quand les pêcheurs rentrent au port, les poissons sont vendus à la criée. C'est une sorte de vente aux enchères où les mareyeurs, ceux qui achètent le poisson pour le revendre, essayent d'acheter le poisson au meilleur prix.
Il existe des bateaux qui sont de véritables usines dans lesquelles les poissons sont vidés, nettoyés, coupés en filet et congelés. Cela permet au bateau de rester plusieurs semaines en mer.
La pêche prélève près de 100 millions de tonnes de poissons chaque année à la mer et les stocks naturels se réduisent de plus en plus. C'est pour cette raison qu'on applique des quotas de pêche : on ne peut pas pêcher plus d'une certaine quantité de poissons, à un endroit précis. On développe aussi des élevages dans des « fermes marines » pour éviter de piller la mer.
Ce sont les sardines, les harengs et les anchois qui constituent l'ensemble le plus important des poissons pêchés. Mais c'est aussi en mer qu'on trouve des crustacés (crabes, homards, langoustes, crevettes) et des mollusques (calmars, coquilles Saint Jacques, oursins, bigorneaux, coques, etc.). Quand les pêcheurs rentrent au port, les poissons sont vendus à la criée. C'est une sorte de vente aux enchères où les mareyeurs, ceux qui achètent le poisson pour le revendre, essayent d'acheter le poisson au meilleur prix.
Il existe des bateaux qui sont de véritables usines dans lesquelles les poissons sont vidés, nettoyés, coupés en filet et congelés. Cela permet au bateau de rester plusieurs semaines en mer.
La pêche prélève près de 100 millions de tonnes de poissons chaque année à la mer et les stocks naturels se réduisent de plus en plus. C'est pour cette raison qu'on applique des quotas de pêche : on ne peut pas pêcher plus d'une certaine quantité de poissons, à un endroit précis. On développe aussi des élevages dans des « fermes marines » pour éviter de piller la mer.
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Pourvu que Dieu lui prête vie.
Mais le lâcher en attendant,
Je tiens pour moi que c'est folie ;
Car de le rattraper il n'est pas trop certain.
Un Carpeau qui n'était encore que fretin
Fut pris par un Pêcheur au bord d'une rivière.
Tout fait nombre, dit l'homme en voyant son butin ;
Voilà commencement de chère et de festin :
Mettons-le en notre gibecière.
Le pauvre Carpillon lui dit en sa manière :
Que ferez-vous de moi ? je ne saurais fournir
Au plus qu'une demi-bouchée ;
Laissez-moi Carpe devenir :
Je serai par vous repêchée.
Quelque gros Partisan m'achètera bien cher,
Au lieu qu'il vous en faut chercher
Peut-être encor cent de ma taille
Pour faire un plat. Quel plat ? croyez-moi ; rien qui vaille.
— Rien qui vaille ? Eh bien soit, repartit le Pêcheur ;
Poisson, mon bel ami, qui faites le Prêcheur,
Vous irez dans la poêle ; et vous avez beau dire,
Dès ce soir on vous fera frire.
Un tien vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l'auras :
L'un est sûr, l'autre ne l'est pas.
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Le Petit Poisson et le Pêcheur
Petit poisson deviendra grand,
Pourvu que Dieu lui prête vie.
Mais le lâcher en attendant,
Je tiens pour moi que c'est folie ;
Car de le rattraper il n'est pas trop certain.
Un Carpeau qui n'était encore que fretin
Fut pris par un Pêcheur au bord d'une rivière.
Tout fait nombre, dit l'homme en voyant son butin ;
Voilà commencement de chère et de festin :
Mettons-le en notre gibecière.
Le pauvre Carpillon lui dit en sa manière :
Que ferez-vous de moi ?
Je ne saurais fournir,
Au plus qu'une demi-bouchée ;
Laissez-moi Carpe devenir :
Je serai par vous repêchée.
Quelque gros Partisan m'achètera bien cher,
Au lieu qu'il vous en faut chercher
Peut-être encor cent de ma taille pour faire un plat.
Quel plat ? croyez-moi ; rien qui vaille.
— Rien qui vaille ? Eh bien soit, repartit le Pêcheur ;
Poisson, mon bel ami, qui faites le Prêcheur,
Vous irez dans la poêle ;
Et vous avez beau dire, dès ce soir on vous fera frire.
Un tien vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l'auras :
L'un est sûr, l'autre ne l'est pas.
FIN !
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