Le Hareng saur
L'histoire
Contre le mur une échelle — haute, haute, haute,
Et, par terre, un hareng saur — sec, sec, sec.
Il vient, tenant dans ses mains — sales, sales, sales,
Un marteau lourd, un grand clou — pointu, pointu, pointu,
Un peloton de ficelle — gros, gros, gros.
Alors il monte à l'échelle — haute, haute, haute,
Et plante le clou pointu — toc, toc, toc,
Tout en haut du grand mur blanc — nu, nu, nu.
Il laisse aller le marteau — qui tombe, qui tombe, qui tombe,
Attache au clou la ficelle — longue, longue, longue,
Et, au bout, le hareng saur — sec, sec, sec.
Il redescend de l'échelle — haute, haute, haute,
L'emporte avec le marteau — lourd, lourd, lourd ;
Et puis, il s'en va ailleurs — loin, loin, loin.
Et, depuis, le hareng saur — sec, sec, sec,
Au bout de cette ficelle — longue, longue, longue,
Très lentement se balance — toujours, toujours, toujours.
J'ai composé cette histoire — simple, simple, simple,
Pour mettre en fureur les gens — graves, graves, graves,
Et amuser les enfants — petits, petits, petits.
Charles Cros, ill. Florence Quintin
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Le hareng saur
Le hareng saur
Longtemps consommé par les populations pauvres et ouvrières, le hareng saur est un hareng salé et fumé.
Fraîchement salé, on l'appelle le « hareng pec » et lorsqu'il est moins salé, il s'agit du craquelot.
Le hareng saur est souvent servi en entrée avec du pain de seigle mais il peut également être accompagné de pommes de terre tièdes.
Très riche en acides gras, le hareng est un aliment bénéfique notamment pour le système cardio-vasculaire : les diététiciens recommandent donc d'en consommer régulièrement.
Mais depuis quand consomme-t-on du hareng saur ? C'est au Moyen Âge que les Boulonnais (habitants de Boulogne-sur-Mer) ont commencé à cuisiner ce poisson…
Fraîchement salé, on l'appelle le « hareng pec » et lorsqu'il est moins salé, il s'agit du craquelot.
Le hareng saur est souvent servi en entrée avec du pain de seigle mais il peut également être accompagné de pommes de terre tièdes.
Très riche en acides gras, le hareng est un aliment bénéfique notamment pour le système cardio-vasculaire : les diététiciens recommandent donc d'en consommer régulièrement.
Mais depuis quand consomme-t-on du hareng saur ? C'est au Moyen Âge que les Boulonnais (habitants de Boulogne-sur-Mer) ont commencé à cuisiner ce poisson…
Le jeu
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Contre le mur une échelle — haute, haute, haute,
Et, par terre, un hareng saur — sec, sec, sec.
Il vient, tenant dans ses mains — sales, sales, sales,
Un marteau lourd, un grand clou — pointu, pointu, pointu,
Un peloton de ficelle — gros, gros, gros.
Alors il monte à l'échelle — haute, haute, haute,
Et plante le clou pointu — toc, toc, toc,
Tout en haut du grand mur blanc — nu, nu, nu.
Il laisse aller le marteau — qui tombe, qui tombe, qui tombe,
Attache au clou la ficelle — longue, longue, longue,
Et, au bout, le hareng saur — sec, sec, sec.
Il redescend de l'échelle — haute, haute, haute,
L'emporte avec le marteau — lourd, lourd, lourd ;
Et puis, il s'en va ailleurs — loin, loin, loin.
Et, depuis, le hareng saur — sec, sec, sec,
Au bout de cette ficelle — longue, longue, longue,
Très lentement se balance — toujours, toujours, toujours.
J'ai composé cette histoire — simple, simple, simple,
Pour mettre en fureur les gens — graves, graves, graves,
Et amuser les enfants — petits, petits, petits.
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Il était un grand mur blanc
nu, nu, nu,
Contre le mur une échelle
haute, haute, haute,
Et, par terre, un hareng saur
sec, sec, sec.
Il vient, tenant dans ses mains
sales, sales, sales,
Un marteau lourd, un grand clou
pointu, pointu, pointu,
Un peloton de ficelle
gros, gros, gros.
Alors il monte à l'échelle
haute, haute, haute,
Et plante le clou pointu
toc, toc, toc,
Tout en haut du grand mur blanc
nu, nu, nu.
Il laisse aller le marteau
qui tombe, qui tombe, qui tombe,
Attache au clou la ficelle
longue, longue, longue,
Et, au bout, le hareng saur
sec, sec, sec.
Il redescend de l'échelle
haute, haute, haute,
L'emporte avec le marteau
lourd, lourd, lourd ;
Et puis, il s'en va ailleurs
loin, loin, loin.
Et, depuis, le hareng saur
sec, sec, sec,
Au bout de cette ficelle
longue, longue, longue,
Très lentement se balance
toujours, toujours, toujours.
J'ai composé cette histoire
simple, simple, simple,
Pour mettre en fureur les gens
graves, graves, graves,
Et amuser les enfants
petits, petits, petits.
FIN !
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