Jojo pas de bol
L'histoire
Jojo n'avait pas de chance.
Les tickets de tombola qu'il n'arrivait pas à vendre et qu'il achetait lui-même… ne lui rapportaient jamais rien.
Devant une double porte vitrée il poussait toujours celle qui était fermée.
S'il allait à la poste acheter un timbre, il était sûr que la file qu'il choisirait serait la plus lente.
Les jeux de hasard ne lui valaient rien… et s'il marchait dans une crotte de chien, ce n'était jamais du pied gauche !
On lui reprochait de porter la poisse…
« Pas lui ! Il va nous faire perdre ! »
… même s'il faisait tout son possible pour être agréable en société.
« Vous avez copié l'un sur l'autre. Vous aurez zéro tous les deux ! »
Les tickets de tombola qu'il n'arrivait pas à vendre et qu'il achetait lui-même… ne lui rapportaient jamais rien.
Devant une double porte vitrée il poussait toujours celle qui était fermée.
S'il allait à la poste acheter un timbre, il était sûr que la file qu'il choisirait serait la plus lente.
Les jeux de hasard ne lui valaient rien… et s'il marchait dans une crotte de chien, ce n'était jamais du pied gauche !
On lui reprochait de porter la poisse…
« Pas lui ! Il va nous faire perdre ! »
… même s'il faisait tout son possible pour être agréable en société.
« Vous avez copié l'un sur l'autre. Vous aurez zéro tous les deux ! »
Jojo finit par croire que son manque de pot était causé par des forces obscures.
Ce chat noir qui avait traversé hier devant lui ?
Ce pain posé à l'envers sur la table, à la cantine ?
Ou ce miroir qu'il avait cassé ?
« Oh ! 7 ans de malheur ! »
Il avait beau toucher du bois, avoir une patte de lapin, un morceau de corde de pendu, rien n'y faisait.
Pour éviter de contrarier le sort, Jojo ne prenait aucun risque.
« Du VERT ? Jamais ! Ça porte malheur ! »
Ce chat noir qui avait traversé hier devant lui ?
Ce pain posé à l'envers sur la table, à la cantine ?
Ou ce miroir qu'il avait cassé ?
« Oh ! 7 ans de malheur ! »
Il avait beau toucher du bois, avoir une patte de lapin, un morceau de corde de pendu, rien n'y faisait.
Pour éviter de contrarier le sort, Jojo ne prenait aucun risque.
« Du VERT ? Jamais ! Ça porte malheur ! »
C'est ainsi que, ce matin-là, en allant à l'école,
Jojo descendit du trottoir pour ne pas passer sous une échelle.
Par chance, l'autobus qui l'évita était vide mais il tomba dans la rivière.
N'écoutant que son courage, Jojo sauta à l'eau pour sauver les passagers.
Mais une péniche, qui arrivait un peu vite à cause de l'autobus abîma un pont sur lequel passait un train.
Coup de bol, ce n'était qu'un train de marchandises.
Mais le courant était fort et quand les pompiers récupérèrent Jojo au Havre ils eurent cette parole réconfortante :
« Toi, on peut dire que tu as une SACRÉE CHANCE ! »
Il suffisait de le dire ! Depuis, Jojo croit en sa bonne étoile, et fait fi des superstitions inutiles…
Car être trop superstitieux, c'est bien connu : ça porte malheur !
Jojo descendit du trottoir pour ne pas passer sous une échelle.
Par chance, l'autobus qui l'évita était vide mais il tomba dans la rivière.
N'écoutant que son courage, Jojo sauta à l'eau pour sauver les passagers.
Mais une péniche, qui arrivait un peu vite à cause de l'autobus abîma un pont sur lequel passait un train.
Coup de bol, ce n'était qu'un train de marchandises.
Mais le courant était fort et quand les pompiers récupérèrent Jojo au Havre ils eurent cette parole réconfortante :
« Toi, on peut dire que tu as une SACRÉE CHANCE ! »
Il suffisait de le dire ! Depuis, Jojo croit en sa bonne étoile, et fait fi des superstitions inutiles…
Car être trop superstitieux, c'est bien connu : ça porte malheur !
Bruno Heitz, Jojo pas de bol, Circonflexe
Découvrir
1.
Résumé de l'histoire
Résumé de l'histoire
Quand Jojo s'aperçoit qu'il n'a pas de chance, il commence à devenir superstitieux. Pour éviter les problèmes, et essayer de passer de bonnes journées, il se met à suivre des codes bien précis : ne pas briser du verre, ne pas porter de vêtements verts, ne pas mettre le pain à l'envers sur une table…
Lorsque, fidèle à sa nouvelle conduite, il descend du trottoir pour éviter de passer sous une échelle, c'est la catastrophe. Il provoque une série d'accidents qui s'enchaînent bien malgré lui.
Cependant, à tout malheur est bon puisque lorsque Jojo est sauvé, c'est à ce moment qu'il constate qu'il a eu beaucoup de chance ! Et voilà, il suffit d'y croire.
On a de la chance quand on oublie qu'on est malchanceux.
Lorsque, fidèle à sa nouvelle conduite, il descend du trottoir pour éviter de passer sous une échelle, c'est la catastrophe. Il provoque une série d'accidents qui s'enchaînent bien malgré lui.
Cependant, à tout malheur est bon puisque lorsque Jojo est sauvé, c'est à ce moment qu'il constate qu'il a eu beaucoup de chance ! Et voilà, il suffit d'y croire.
On a de la chance quand on oublie qu'on est malchanceux.
2.
La morale de l'histoire
La morale de l'histoire
Avec cette histoire de Jojo, on peut penser qu'il suffit de se persuader d'une chose pour qu'elle devienne vraie. Jojo constate que souvent, il n'a pas de chance. Il en conclue donc qu'il a la « poisse » parce qu'il ne se conduit pas de manière prudente, en suivant les consignes qu'il faut : il devient superstitieux.
À partir de ce moment-là, il fait attention et applique ce qu'il connaît : il évite les chats noirs, et notamment il essaie de ne pas passer sous les échelles. Mais c'est justement ça qui va lui procurer les plus grands ennuis. Et finalement, quand il est sauvé, il comprend qu'il a eu beaucoup de chance.
À partir de ce moment-là, il fait attention et applique ce qu'il connaît : il évite les chats noirs, et notamment il essaie de ne pas passer sous les échelles. Mais c'est justement ça qui va lui procurer les plus grands ennuis. Et finalement, quand il est sauvé, il comprend qu'il a eu beaucoup de chance.
3.
Jojo
Jojo
Jojo est très préoccupé. Quand il fait le compte de ses problèmes, il finit par se demander si tout cela n'est pas l'effet non du hasard mais celui de sa malchance. Et pour essayer de transformer son quotidien, il se met à suivre les différentes superstitions qu'il connaît : il évite de faire certaines choses, il se procure des porte-bonheur (patte de lapin, etc.).
Malheureusement, c'est cette attitude qui va provoquer la catastrophe de la fin de l'histoire mais en même temps, comme celle-ci se termine bien, elle permet de faire comprendre à Jojo que tout le monde peut être chanceux et malchanceux.
Malheureusement, c'est cette attitude qui va provoquer la catastrophe de la fin de l'histoire mais en même temps, comme celle-ci se termine bien, elle permet de faire comprendre à Jojo que tout le monde peut être chanceux et malchanceux.
4.
Découverte : les superstitions
Découverte : les superstitions
Que signifie « être superstitieux » ? Cela veut dire que l'on croit que ce qui nous arrive n'est pas le fait du hasard mais provoqué par notre comportement. De ce fait, il y a des situations qui portent malheur et qu'il faut éviter. On en découvre plusieurs exemples dans le livre : briser du verre, mettre le pain à l'envers, marcher sur une crotte du pied droit (du pied gauche, cela porte bonheur), voir passer un chat noir et bien sûr passer sous une échelle.
De même, il existe des porte-bonheur qui portent chance. On les appelle aussi gri-gri ou amulettes. C'est le cas de la patte de lapin, de la corde de pendu, du fer à cheval ou du trèfle à 4 feuilles.
De même, il existe des porte-bonheur qui portent chance. On les appelle aussi gri-gri ou amulettes. C'est le cas de la patte de lapin, de la corde de pendu, du fer à cheval ou du trèfle à 4 feuilles.
Le jeu
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Jojo n'avait pas de chance.
Les tickets de tombola qu'il n'arrivait pas à vendre et qu'il achetait lui-même… ne lui rapportaient jamais rien.
Devant une double porte vitrée il poussait toujours celle qui était fermée.
S'il allait à la poste acheter un timbre, il était sûr que la file qu'il choisirait serait la plus lente.
Les jeux de hasard ne lui valaient rien… et s'il marchait dans une crotte de chien, ce n'était jamais du pied gauche !
On lui reprochait de porter la poisse…
« Pas lui ! Il va nous faire perdre ! »
… même s'il faisait tout son possible pour être agréable en société.
« Vous avez copié l'un sur l'autre. Vous aurez zéro tous les deux ! »
Les tickets de tombola qu'il n'arrivait pas à vendre et qu'il achetait lui-même… ne lui rapportaient jamais rien.
Devant une double porte vitrée il poussait toujours celle qui était fermée.
S'il allait à la poste acheter un timbre, il était sûr que la file qu'il choisirait serait la plus lente.
Les jeux de hasard ne lui valaient rien… et s'il marchait dans une crotte de chien, ce n'était jamais du pied gauche !
On lui reprochait de porter la poisse…
« Pas lui ! Il va nous faire perdre ! »
… même s'il faisait tout son possible pour être agréable en société.
« Vous avez copié l'un sur l'autre. Vous aurez zéro tous les deux ! »
Jojo finit par croire que son manque de pot était causé par des forces obscures.
Ce chat noir qui avait traversé hier devant lui ?
Ce pain posé à l'envers sur la table, à la cantine ?
Ou ce miroir qu'il avait cassé ?
« Oh ! 7 ans de malheur ! »
Il avait beau toucher du bois, avoir une patte de lapin, un morceau de corde de pendu, rien n'y faisait.
Pour éviter de contrarier le sort, Jojo ne prenait aucun risque.
« Du VERT ? Jamais ! Ça porte malheur ! »
Ce chat noir qui avait traversé hier devant lui ?
Ce pain posé à l'envers sur la table, à la cantine ?
Ou ce miroir qu'il avait cassé ?
« Oh ! 7 ans de malheur ! »
Il avait beau toucher du bois, avoir une patte de lapin, un morceau de corde de pendu, rien n'y faisait.
Pour éviter de contrarier le sort, Jojo ne prenait aucun risque.
« Du VERT ? Jamais ! Ça porte malheur ! »
C'est ainsi que, ce matin-là, en allant à l'école,
Jojo descendit du trottoir pour ne pas passer sous une échelle.
Par chance, l'autobus qui l'évita était vide mais il tomba dans la rivière.
N'écoutant que son courage, Jojo sauta à l'eau pour sauver les passagers.
Mais une péniche, qui arrivait un peu vite à cause de l'autobus abîma un pont sur lequel passait un train.
Coup de bol, ce n'était qu'un train de marchandises.
Mais le courant était fort et quand les pompiers récupérèrent Jojo au Havre ils eurent cette parole réconfortante :
« Toi, on peut dire que tu as une SACRÉE CHANCE ! »
Il suffisait de le dire ! Depuis, Jojo croit en sa bonne étoile, et fait fi des superstitions inutiles…
Car être trop superstitieux, c'est bien connu : ça porte malheur !
Jojo descendit du trottoir pour ne pas passer sous une échelle.
Par chance, l'autobus qui l'évita était vide mais il tomba dans la rivière.
N'écoutant que son courage, Jojo sauta à l'eau pour sauver les passagers.
Mais une péniche, qui arrivait un peu vite à cause de l'autobus abîma un pont sur lequel passait un train.
Coup de bol, ce n'était qu'un train de marchandises.
Mais le courant était fort et quand les pompiers récupérèrent Jojo au Havre ils eurent cette parole réconfortante :
« Toi, on peut dire que tu as une SACRÉE CHANCE ! »
Il suffisait de le dire ! Depuis, Jojo croit en sa bonne étoile, et fait fi des superstitions inutiles…
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Les tickets de tombola qu’il n’arrivait pas à vendre
et qu’il achetait lui-même…
ne lui rapportaient jamais rien.
Devant une double porte vitrée
il poussait toujours celle…
qui était fermée.
S’il allait à la poste acheter un timbre,
il était sûr que la file qu’il choisirait…
serait la plus lente.
Les jeux de hasard…
ne lui valaient rien…
et s’il marchait dans une crotte de chien…
ce n’était jamais du pied gauche !
On lui reprochait de porter la poisse…
Pas lui ! Il va nous faire perdre !
…même s’il faisait tout son possible
pour être agréable en société.
Vous avez copié l’un sur l’autre. Vous aurez zéro…
tous les deux !
Jojo finit par croire que son manque de pot
était causé par des forces obscures.
Ce chat noir qui avait traversé hier devant lui ?
Ce pain posé à l’envers sur la table, à la cantine ?
Ou ce miroir qu’il avait cassé ?
Oh !
7 ans de malheur !
Il avait beau toucher du bois…
avoir une patte de lapin,
un morceau de corde de pendu,
rien n’y faisait.
Pour éviter de contrarier le sort,
Jojo ne prenait aucun risque.
Du VERT ? Jamais ! Ça porte malheur !
C’est ainsi que, ce matin-là,
en allant à l’école,
Jojo descendit du trottoir…
pour ne pas passer…
sous une échelle.
Par chance, l’autobus qui l’évita…
était vide…
mais il tomba dans la rivière.
N’écoutant que son courage,
Jojo sauta à l’eau…
pour sauver les passagers.
Mais une péniche, qui arrivait un peu vite…
à cause de l’autobus…
abîma un pont…
sur lequel passait un train.
Coup de bol, ce n’était qu’un train de marchandises.
Mais le courant était fort…
…et quand les pompiers récupérèrent Jojo au Havre…
…ils eurent cette parole réconfortante :
Toi, on peut dire que tu as une SACREE CHANCE !
Il suffisait de le dire !
Depuis, Jojo croit en sa bonne étoile,
et fait fi des superstitions inutiles…
Car être trop superstitieux, c’est bien connu :
ça porte malheur !
FIN !
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